• Tokugawa IetsunaTokugawa Ietsuna (徳川家綱) né le 7 septembre 1641 - mort le 4 juin 1680).

    4ème shogun Tokugawa, il est le fils aîné de Tokugawa Iemitsu. Quand son père meurt, il n'a que 10 ans et 5 personnes assurent la régence : Sakai Tadakatsu, Sakai Tadakiyo,  Inaba Masanori et Matsudaira Nobutsuna.
    Son règne est marqué par les évènements liés aux ronin. D'abord, Yui Shosetsu et Marubashi Chuya qui voulaient lever une rebellion, brûler Edo, s'emparer du château et abattre tous les hauts dirigeants de l'état en profitant de la mort d'Iemitsu qui laisse un fils trop jeune à la tête de l'état. La même chose devait également se produire à Kyoto et Osaka. Cet évènement qui prit le nom de rébellion de Keian, appelée aussi conspiration de Tosa, n'eut pas lieu, le plan fut découvert, les conspirateurs arrêtés avec leurs familles, ils furent torturés et tués/crucifiés sauf Shosetsu qui se fit seppuku.

    Ensuite une autre rébellion eut lieu sur l'île de Sado en 1652 qui fut également brutalement réprimée.

    En 1657, c'est le grand incendie de Meireki (parfois appelé incendie aux longues manches car c'est en voulant brûler un kimono "diabolique" que tout commença) qui brûla toute la ville d'Edo. Sa reconstruction nécessita 2 années mais fit comprendre aux autorités l'importance des aménagements urbains, d'un contrôle de la démographie et d'une gestion efficace des ressources forestières.

    En 1671, c'est "l'incident Date" dont les problèmes de succession au sein du clan Date aurait pu reproduire une guerre civile similaire à la guerre d'Ônin qui secoua le pays de 1467 à 1477.

    Bien qu'il ait pu gouverner par lui-même à la fin de la régence, Ietsuna s'appuya sur ses conseillers qui agirent souvent an son nom.


  • Famille de daimyô descendants des Akamatsu et par eux des Murakami-Genji. Arima Toyouji (1570-1642) s'illustra au siège d'Ôsaka et en 1620, son fief qui était Fukushiyama (province de Tamba) fut transféré à Kurume (province de Chikugo, Kyushu) où ses descendants demeurèrent jusqu'à la Restauration.

     


  • NichirenNishiren Daishônin, Nishiren Shônin ou Nichiren (日蓮) né le 16 février 1222 - mort le 13 octobre 1282.

    Moine bouddhiste du 13ème s. fondateur d'une école bouddhiste qui porte son nom. Son enseignement repose sur la foi envers le sûtra du lotus (Myôhô Renge kyô) qui contient les enseignements du Bouddha Shâkyamuni, seul d'après lui à mener à l'Eveil.

    Aujourd'hui de nombreuses branches de son école existent : entre autres Nichiren Shû, Nichiren Shôshû ou Sôkka Gakkai.

    Très virulent envers les autres écoles, il s'attira souvent les foudres des autorités et échappa souvent à des exécutions. Il fut d'ailleurs contraint à s'exiler à de nombreuses reprises. Cependant, il avait également beaucoup d'empathie pour le peuple, quelle que soit la classe des gens ou leur genre car ses écrits s'adressaient également aux femmes.


  • Zôjô-jiSan'en zan Zôjô-ji (三縁山増上寺) est un temple bouddhiste dans le quartier de Shiba, Minato-ku à Tokyo.

    Au 9ème s. un temple du nom de Kômyo-ji fut fondé dans le quartier de Kôjimachi (Chiyoda-ku). Cependant, ce temple qui appartenait à la branche Shingon du bouddhisme fut converti sous l'impulsion de Yûyo Shôsô (酉誉聖聡) en 1393 en un temple de l'école Jôdo. Fut ainsi fondé Zôjô-ji. A la période Edo, il devint l'un des bodaiji, c'est-à-dire un des temples funéraires du clan Tokugawa, avec le temple de Kan'ei-ji. 6 shogun Tokugawa sur 15 y reposent.


    Le temple déménagea une première fois vers Hibiya puis avec l'agrandissement du château d'Edo, vers sa location actuelle à Shiba en 1598.
    Le temple subit de gros dommages pendant la seconde guerre mondiale. Sangedatsu-mon (三解脱門 la porte des trois libérations) est la seule structure ayant survécu aux bombardements. Cette porte est sensée libérer les personnes de trois vices: la cupidité, la haine et la bêtise quand on la franchit.
    Le lieu connut sous le nom de Daimon (大門 grande porte) était également une des portes du temple.

    Le temple était et demeure encore aujourd'hui, un grand centre religieux et d'étude du bouddhisme.

     


  • Le Jôdo-shû (浄土宗 école de la Terre pure) est une école du bouddhisme japonais fondée en 1175 par Hônen, un moine issu originellement de l'école Tendai.

    Il visait à propager les enseignements du bouddhisme, jusque là réservés à l'élite, au plus grand nombre afin que tous puissent bénéficier du salut.

    L'école prêche le Senju Nembutsu, c'est-à-dire la répétition du nom du Bouddha Amitâbha (ou Amida) qui permettrait à tous, sans restriction de renaître après leur mort dans la Terre pure grâce à la compassion du Bouddha Amitâbha.

    Aujourd'hui, c'est la forme de bouddhisme la plus répandue au Japon avec l'école Jôdo Shinshû.